Pour beaucoup, recevoir le conseil « respire calmement » sonne presque comme une provocation. Ceux qui vivent avec l’asthme, trouble respiratoire parmi les plus répandus au monde, savent qu’il ne s’agit pas d’un simple inconfort passager.
Cette affection chronique se caractérise par une inflammation persistante et un rétrécissement des voies aériennes, rendant la respiration pénible – par moments même dangereuse. Les symptômes ? Toux fréquente, sifflements lors de l’expiration, sensation d’oppression thoracique et essoufflements qui peuvent surgir brutalement.
Avant même que l’asthme ne soit diagnostiqué, certains signes peuvent alerter : toux nocturne persistante, fatigue inhabituelle due à des nuits agitées, gêne ou douleur thoracique… La survenue de ces symptômes pendant ou après un effort physique doit aussi attirer l’attention. Un élément essentiel à retenir est la multiplicité des facteurs déclencheurs. Parmi eux :
・Allergènes (poussières, pollens…)
・Infections respiratoires virales, du simple rhume à la grippe en passant par la COVID-19 ou le VRS
・Pollution atmosphérique
・Bouffées hormonales, notamment chez les femmes lors du cycle menstruel ou de la ménopause
・Tabagisme actif ou passif
・Certaines maladies associées comme le reflux gastro-œsophagien ou l’obésité
Des épisodes tels que les infections hivernales constituent donc un terrain propice aux crises pour les plus fragiles. Chez l’enfant notamment, des bronchites à répétition augmentent le risque de développer ultérieurement cette pathologie.
Gérer efficacement l’asthme, c’est avant tout combiner traitements médicaux adaptés et hygiène de vie rigoureuse. Les spécialistes distinguent deux grandes familles de médicaments : les bronchodilatateurs dits « de secours », à inhaler lors d’une crise pour desserrer les muscles bronchiques, et les traitements de fond (inhalateurs corticoïdes en tête) destinés à limiter durablement l’inflammation. Pour les formes sévères, des biothérapies ciblant certaines protéines impliquées dans le processus inflammatoire sont désormais disponibles.
Parallèlement aux médicaments, certains exercices de respiration – tels que la respiration diaphragmatique ou la méthode dite des lèvres pincées – permettent d’améliorer l’efficacité pulmonaire et d’apaiser le souffle au quotidien. À ce titre, la pratique sportive encadrée peut s’avérer bénéfique si elle est bien adaptée.
Chaque année, la deuxième semaine de mai marque la Journée mondiale de l’asthme sous l’égide du Global Initiative for Asthma. L’objectif ? Rappeler que cette maladie n’est ni banale ni inéluctable, mais qu’elle exige une prise en charge individualisée et une vigilance permanente face aux déclencheurs multiples qui menacent chaque souffle.
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2025-05-06T20:20:33Z