"38% D'AUGMENTATION ET MOINS DE PRODUIT" : COMPLéMENT D'ENQUêTE DéNONCE LES MéTHODES D'UNE MARQUE DE JUS DE FRUITS DANS LES SUPERMARCHéS (VIDEO)

France 2 propose une rediffusion d'un numéro choc de Complément d'Enquête. Le sujet, diffusé dès 23 heures ce jeudi 8 juin, est consacré aux coups bas réalisés par les supermarchés.

Un sujet impactant et concernant ! Ce jeudi 8 juin 2023 dès 23h00, une semaine après s'être intéressé à la situation des urgences, Complément d'Enquête re-propose un numéro déjà diffusé en septembre 2022 consacré au business des supermarchés. Mais alors que l'inflation continue de toucher les foyers, le reportage mené par les équipes d'investigation de Tristan Waleckx reste dans l'ère du temps. Dans ce sujet, les journalistes dénoncent notamment certaines méthodes contestables réalisées par les marques vendues dans les grandes enseignes de distribution, pour continuer de s'assurer une bonne marge, comme le prouve l'extrait que vous propose Télé-Loisirs.

Les caméras de Complément d'Enquête ont suivi un enquêteur de Foodwatch

Pour imager les propos tenus, Complément d'Enquête a décidé de recourir à l'expertise de Camille Dorioz, un enquêteur au service de l'association de défense de consommateur Foodwatch. Et c'est "l'inflation par réduction ou rétrécissement" qui l'intéresse particulièrement. Pour expliquer ce qu'il avance, le membre de l'association donne un exemple criant concernant une célèbre marque de jus de fruits. "Ils sont passés d'un litre à 900 millilitres tout en augmentant de 38% le prix au litre", révèle-t-il. Avant ce changement, la bouteille coûtait encore 1,87 euros, alors qu'aujourd'hui, son prix s'élève à 2,59 euros... Pour moins de produit.

"Le consommateur ne voit rien !" : L'association de consommateurs passe tous les produits au crible

Même si ces pratiques ne sont pas propre à cette marque de jus, l'association s'attèle quand même à les analyser et à les dénoncer. De retour à son bureau, Camille Dorioz a ramené de nombreux produits qui lui semblaient plus légers qu'avant. Et comme rien ne passe sous ses radars, l'expert se rend compte qu'une autre célèbre franchise de fromage à tartiner a augmenté ses prix tout en baissant sa quantité. "Quand on fait les calculs, on a eu une baisse de 10% de la quantité, mais une augmentation de 10% du prix au kilo. Le consommateur ne voit rien ! Qui arrive à voir qu'il manque 2 grammes à son fromage ?", s'interroge-t-il avant de préciser qu'aucune loi n'oblige les marques à indiquer la réduction du poids.