VRAI OU FAUX ? ON DéCRYPTE 10 IDéES REçUES SUR LA DéPRESSION DU POST-PARTUM

À la naissance d’un enfant, la société s’attend à ce qu’une mère soit submergée de bonheur pourtant la découverte de la maternité peut être un moment difficile à vivre pour de nombreuses femmes. Au …

Toutes les femmes peuvent être concernées par une dépression du post-partum : Vrai

Dans l’Hexagone, 10 à 15 % des jeunes mères souffrent de dépression post-partum, d'après un rapport de la Commission des 1 000 premiers jours, publié en septembre 2020, sachant qu’elle peut survenir après n’importe quel accouchement et pas nécessairement à la suite du premier. Selon le Réseau de Périnatalité d’Occitanie, sa fréquence peut néanmoins être sous-estimée puisqu’elle reste encore sous-déclarée. Et pour cause, la frontière entre le processus d’adaptation « normal » à la naissance d’un enfant et la pathologie de la dépression n’est souvent pas aisée : tout accès à la parentalité est un bouleversement, donc chaque femme en fonction de son histoire de vie, de son contexte social, de fragilités qui lui sont propres, traversera cette étape avec plus ou moins de facilité. En outre, les nouveaux pères ne sont pas en reste puisqu’ils doivent eux aussi composer avec des changements de vie importants (voire la dernière question).

L’avis du Dr. Hugo Bottemanne : la dépression du post-partum est un trouble assez fréquent puisqu’une femme sur cinq présente des symptômes dépressifs dans l'année qui suit l'accouchement. Il est important de briser les représentations négatives ou faussées qu’on peut avoir sur la santé mentale des femmes en lien avec la grossesse et la naissance : cette période n'est pas toujours sereine, et s'accompagne souvent d'un entremêlement d'émotions positives et négatives qui peuvent donner l'impression de perdre pieds. Le premier secret pour garder la tête hors de l'eau est d'essayer de préserver des heures de sommeil, et de parler de ses difficultés aux proches et professionnels de santé.

 La dépression du post-partum arrive toujours immédiatement après la naissance : Faux

La dépression du post-partum peut apparaître n’importe quand durant la toute la première année postpartum et même parfois dans les trois premières années après la grossesse. Elle se présente dans la majorité des cas dans les premières semaines qui suivent la naissance. Elle se manifeste en général progressivement avec un ou plusieurs symptômes comme une sensation de manque d’énergie, des difficultés à s’occuper de son bébé, une incapacité à réaliser les tâches du quotidien, une perte de plaisir et une profonde tristesse sans raisons apparente. Parmi les symptômes courants figurent également des pensées négatives, comme de la culpabilité, ou un sentiment d’incompétence, des difficultés à dormir, souvent à cause de l’anxiété ou du stress ou encore un changement d’appétit. Typiquement, les symptômes se développent insidieusement mais leur apparition peut être plus soudaine.

L’avis du Dr. Hugo Bottemanne : on estime que les deux pics de survenu sont six semaines après l’accouchement et entre trois et six mois. Mais on s’est rendu compte que beaucoup de femmes vont développer des symptômes très tardivement à sept, huit, neuf mois… avec des caractéristiques un peu différentes, souvent liées à troubles du sommeil parce que bébé ne fait pas ses nuits ou parce qu’elles ont peu de soutien social. On sait, même si les recherches sont toujours en cours, que les dépressions du post-partum précoces sont celles qui impliquent des changements hormonaux liés à la grossesse notamment via des hormones associées comme la progestérone qui vont avoir un effet sur le cerveau : elles peuvent protéger des symptômes psychiatriques pendant la grossesse ou à l’inverse favoriser certaines modifications émotionnelles dans le post-partum.

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La dépression post-partum s'exprime surtout par de la tristesse et des pleurs : Faux

Les symptômes de la dépression du postpartum sont semblables à ceux de la dépression et peuvent comprendre une extrême tristesse, des sautes d'humeur, des pleurs incontrôlables, des insomnie ou hypersomnie ou encore une irritabilité et de de la colère. Mais qui plus les mères concernées peuvent également ressentir des angoisses irréalistes au sujet du nourrisson ou au contraire, un désintérêt pour lui de même qu’un sentiment d'être incapable de prendre soin de l'enfant ou de ne pas être une bonne mère. Ainsi, la dépression du post-partum ne se résume pas seulement et uniquement à une grande tristesse tant elle se caractérise par une association de symptômes, différente d'une personne à l'autre. Dans certains pays, les femmes remplissent l’échelle d’Edimbourg après l’accouchement, un questionnaire qui analyse leur humeur et leur bien-être, et le nombre de points obtenu permet d’indiquer une éventuelle dépression post-partum. Un symptôme toutefois doit alerter en premier lieu : une perte d’intérêt pour les activités quotidiennes, même celles qui étaient habituellement plaisantes (anhédonie).

L’avis du Dr. Hugo Bottemanne : la dépression du post-partum est une dépression à part entière, avec quelques caractéristiques spécifiques. On retrouve généralement une douleur morale, et une perte de la capacité à ressentir du plaisir. Le monde devient terne, la mère se désintéresse de son nourrisson, et s'enferme dans le silence. On peut avoir des symptômes légers sans s’en rendre compte, qui sont généralement dissimulés aux proches par honte ou culpabilité. Certaines dépressions du post-partum ne sont pas diagnostiquées après l'accouchement, et sont découvertes au cours de la grossesse ultérieure ou plusieurs années après la naissance.

Une dépression du post-partum peut disparaître si je fais comme si elle n'existait pas : Faux

Sans aide, la dépression peut devenir chronique et évoluer à bas bruit. Une situation à prendre au sérieux alors que le suicide constitue la première cause de mortalité maternelle en France dans l'année qui suit la naissance, selon un rapport de l’Enquête nationale confidentielle sur les morts maternelles (Encmm) pour la période 2013-2015. La mère perd confiance en ses capacités, pense qu’elle est un mauvais parent, et ne réalise souvent pas qu’elle est déprimé(e). La dépression de la mère peut impacter le développement du nourrisson, qui dépend en grande partie des échanges et interactions avec leur parent. Pourtant, ces dépressions répondent particulièrement bien aux thérapies tandis que le soutien social peut grandement aider à briser l’isolement : trouver de l’aide pour les tâches domestiques, faire garder l’enfant de temps à autre, faire appel aux professionnels de santé. Toujours est-il que les mères hésitent à exprimer leurs difficultés alors que des professionnels peuvent les entendre sans jugement, les accompagner et leur proposer un soutien à la parentalité.

L’avis du Dr. Hugo Bottemanne : une dépression du post-partum d'intensité légère peut être traitée avec un accompagnement psychothérapeutique, sans traitement médicamenteux. Mais si elle est d’intensité modérée à sévère avec des symptômes invalidants, il faut débuter un traitement médicamenteux par antidépresseur, généralement une molécule inhibitrice sélective de la recapture de la sérotonine. Un grand nombre de ces molécules sont compatibles avec l'allaitement, et peuvent être introduites pendant la grossesse avec l'accord du psychiatre spécialiste en périnatalité et après vérification sur le CRAT. Une dépression du post-partum bien prise en charge et pour laquelle la mère a bénéficier de l’aide de professionnels de santé n’aura pas d’effet sur le nourrisson, et s'améliore généralement en quelques semaines. La clef est le dialogue : ne pas rester seule avec ses symptômes !

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Il y a y a une vraie différence entre dépression post-partum et baby blues : Vrai

Mettre au monde un enfant entraîne de nombreux bouleversements et il est normal, après un accouchement, de se sentir parfois joyeuse, parfois triste et irritable. Peu après la naissance de leur enfant, la majorité des femmes (environ 80 %) vit ce qu’on appelle le syndrome du 3e jour, ou le « baby blues ». Comme le rappelle l’association des médecins psychiatres du Québec, cet état entraîne des sautes d’humeur et des excès de tristesse temporaire qui débutent quelques jours après l’accouchement et qui durent plusieurs jours, mais pas plus de deux semaines. La maman peut alors se mettre à pleurer "pour un rien", avoir des crises de larmes, avoir des sautes d'humeur, comme être tout d'un coup irritable, se sentir dépassée par les événements et perdre ses repères, sa confiance en elle. Mais le « baby blues » est transitoire, et disparaît sans intervention. La dépression post-partum est quant à elle un trouble beaucoup plus sérieux qui survient autour de la troisième semaine après l’accouchement, et perturbe les activités de la vie quotidienne.

L’avis du Dr. Hugo Bottemanne : le baby blues est un phénomène physiologique qui survient chez 60 à 80% des femmes entre le troisième et le sixième jour après l'accouchement. Il s’agit de symptômes transitoires qui disparaissent après à une bonne nuit de sommeil, le soutien de l’entourage, et du temps pour se reposer. On le différencie très bien de la dépression du post-partum qui est caractérisée par des symptômes dépressifs pendant plus de quinze jours. Il est indispensable d'expliquer aux futures mères ces symptômes, et de les rassurer pour éviter qu'elles ne se sentent coupables de ressentir soudainement ces émotions étranges.

Il est difficile de déterminer avec certitude les causes et facteurs d’une dépression post-partum : Vrai et faux

Les causes de la dépression post-partum ne sont pas précisément identifiées, mais elle est probablement déclenchée par une combinaison de facteurs biologiques, hormonaux, psychologiques et sociaux selon l'American College of Obstetricians and Gynecologists. Et pour cause : être un nouveau parent demande un temps d’adaptation. Durant les premiers jours, il est tout à fait normal de se sentir plus épuisé et irritable mais le risque apparaît lorsque les symptômes entraînent une grande souffrance ou ont un impact important sur le quotidien. La dépression postnatale serait donc probablement causée par de nombreux facteurs différents qui agissent ensemble, à l’instar de changements hormonaux, d’antécédents de dépression, de facteurs émotionnels (doutes et incertitudes concernant la grossesse), de grossesses non planifiées ou non désirées, de la fatigue ou encore un manque de soutien de la part de son entourage. Autant de facteurs qui peuvent amplifier les défis émotionnels rencontrés pendant la période post-partum.

L’avis du Dr. Hugo Bottemanne : on ne connaît pas encore les mécanismes cérébraux associés à la dépression du post-partum. L’un des objectifs de recherches en neurosciences périnatales est de comprendre les modifications de la communication entre le cerveau et le corps pendant la grossesse. On sait aujourd'hui que la dépression est liée à des modifications des axes endocriniens et nerveux de régulation du stress, notamment l'équilibre entre le système nerveux sympathique et parasympathique. La période périnatale bouleverse cet équilibre, et les hormones de la grossesse sont susceptibles de perturber ces axes du stress. Les perspectives thérapeutiques d'avenir se concentrent sur la modulation du système nerveux parasympathique, notamment grâce à des techniques comme la cohérence cardiaque ou de la stimulation électrique. Il est également crucial de récupérer chaque jour des heures de sommeil pour éviter la perturbation trop profonde du rythme circadien, en essayant de faire un relais avec le co-parent ou les proches. Le sommeil est la clef !

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Le diagnostic d’une dépression post-partum est facile à déterminer : Faux

De l’avis de beaucoup de spécialistes, la dépression du post-partum reste une pathologie trop souvent banalisée ou méconnue par la population, qui plus est fréquemment mal informée. Par ailleurs, les signes avant-coureurs de la dépression post-partum peuvent être difficiles à cerner puisqu’ils se confondent souvent au départ avec le « baby blues », s’il est présent. C’est pourquoi il convient surtout de porter attention à l’intensité des symptômes et à la durée de ceux-ci. Et du côté des professionnels de santé, il n’est pas si simple de diagnostiquer cette maladie en raison d’un « tabou » encore bien présent chez les femmes qui en souffrent : la peur d’être jugée empêche encore une grande majorité d’entre elles de demander de l’aide, tandis que certaines mères ont tendance à vouloir « tenir le coup » après la naissance. Libérer la parole autour de ce sujet permettrait donc aux futures mères de mieux connaître les symptômes et de consulter le plus en amont possible, et ce sans culpabiliser, un professionnel de santé :  lui seul pourra poser le diagnostic de la maladie et proposer un suivi et un traitement adéquats.

L’avis du Dr. Hugo Bottemanne : l’un des leviers d’action possible dans ce domaine repose sur la prévention et le diagnostic précoce des symptômes avec l’usage des technologies numériques. L'équipe du Pr. Ferreri et du Dr. Lucie Joly développe à Sorbonne Université une application spécialisée l’accompagnement des mères (SmartPartum)**. Il s’agit en effet bien souvent d’une période durant laquelle les femmes sont débordées et n’ont pas le temps pour aller consulter un médecin ou un psychologue. Les outils numériques permettent de proposer un suivi personnalisé à domicile, avec l'accès à des outils comme la cohérence cardiaque et la méditation ainsi qu’une mise en contact directe avec des professionnels de santé.

Le repérage de la dépression post-partum est systématique : Plutôt faux

Selon la Revue Médicale Suisse, la dépression du post-partum peut se présenter comme un état dépressif masqué, dont les symptômes non bruyants ne dérangent pas l’entourage qui ne les identifie donc pas comme des signes de dépression. Outre la confusion avec le baby blues, les symptômes banalisés de cette condition peuvent aussi être confondus avec un excès de fatigue dû à l’accouchement, à l’allaitement ou aux nouveaux rythmes de vie provoqués par l’arrivée du bébé. A noter que depuis le 1er juillet, afin de mieux accompagner les jeunes mères, un entretien postnatal est désormais obligatoire. Cet entretien postnatal précoce est à effectuer entre la 4e et la 8e semaine qui suit l’accouchement par un médecin ou une sage-femme. L’objectif est triple, comme l’explique l’Assurance maladie : repérer les premiers signes de la dépression du post-partum, identifier d’éventuels facteurs de risques qui exposent les parents à cette dépression (isolement, événement stressant…) et évaluer les éventuels besoins de la femme ou du conjoint en termes d'accompagnement. Le professionnel de santé peut proposer un 2e entretien entre la 10e et la 14e semaine qui suivent l'accouchement, afin de continuer l’accompagnement s’il le juge nécessaire ou à la demande du ou des parents.

L’avis du Dr. Hugo Bottemanne : il y a encore plein de lacunes en ce qui concerne le dépistage de cette condition, qui est pour l’instant insuffisant même s’il y a pas mal d’avancées ces dernières années avec la commission des « 1000 premiers jours »  et les sages-femmes qui constituent le premier rempart contre la dépression du post-partum. C’est elles qui peuvent en premier lieu repérer les patientes à risque pendant la grossesse et dépister les patientes présentant les premiers symptômes après l’accouchement. En second lieu, les médecins généralistes qui reçoivent la mère et le nourrisson après la naissance constituent la deuxième cible pour le dépistage. Il faut davantage communiquer sur ce sujet, donner le plus d’informations possible aux femmes, aux couples aux familles pour faire connaître la psychiatrie de la grossesse et du post-partum, et de briser les tabous autour de la souffrance maternelle. Informer les mères et les familles, mais aussi les professionnels de santé, sur cette médecine encore méconnue qu'est la psychiatrie périnatale.

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On peut traiter correctement une dépression post-partum : Vrai

Il est très important de dépister les signes d’une dépression du post-partum le plus précocement possible afin de pouvoir la traiter et limiter ses conséquences sur la santé et le développement psychique de l’enfant et de la mère, notamment une récidive à l’occasion d’une autre grossesse. La médication, la psychothérapie et le soutien social font partie des formes de traitement possibles pour la dépression post-partum. Les dépressions légères peuvent régresser avec le simple soutien de professionnels de la santé entourant les jeunes parents tandis que les dépressions plus sévères ou persistantes nécessitent des soins plus spécifiques. Sur le plan de la médication, un antidépresseur permet souvent de retrouver un meilleur sommeil, un changement dans l’appétit, un regain d’énergie, des pensées plus positives, une réduction de l’anxiété et une meilleure concentration. S’ajoute en parallèle une psychothérapie pour travailler sur les pensées, les émotions et les comportements liés à l’humeur dépressive.  Reste que plus la dépression du post-partum est soignée tôt, plus les conséquences pourront être évitées.

L’avis du Dr. Hugo Bottemanne : pour les dépressions d’intensité légère, un accompagnement psychothérapeutique peut s’avérer suffisant mais quand les symptômes sont modérés et sévères, un traitement antidépresseur est nécessaire. Il y a encore beaucoup de représentations négatives sur les antidépresseurs, souvent parce qu’ils sont confondus avec d’autres types de traitements comme les anxiolytiques et les benzodiazépines. Contrairement aux anxiolytiques, les antidépresseurs ne sont pas addictogènes et certains sont compatibles avec l’allaitement. De plus, on peut les prendre sur une période de quelques mois pour soulager les symptômes, puis les arrêter sans problème. Enfin, le traitement de la dépression post-partum doit aussi se concentrer sur la relation mère-enfant.

La dépression post-partum ne peux pas toucher les pères : Faux

Le père ou la conjointe peut également présenter des syndromes dépressifs dans les mois qui suivent la naissance de l’enfant, d’autant plus que leur conjointe souffre de dépression. L’Assurance maladie estime de fait que plus de 10 % des pères présenteraient des symptômes dépressifs dans les 2 mois suivant la naissance de leur enfant. A ce sujet, une étude menée par des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale a révélé que le congé paternité (allongé en 2021 de 11 à 25 jours consécutifs) reconnu pour ses bénéfices sur l’équilibre familial, le développement de l’enfant et l’égalité femme-homme, pourrait être une des clés pour prévenir cette pathologie : les résultats montrent que les pères ayant pris ou projetant de prendre ce congé sont moins à risque de développer une dépression post-partum, ce qui appuie l’importance des politiques familiales ciblées sur les pères et questionnent les modalités d’un congé paternité bénéfique à la santé mentale des deux membres du couple.

L’avis du Dr. Hugo Bottemanne : les pères (ou les co-parents) peuvent aussi présenter des symptômes de dépression du post-partum. Chez l'homme, la variation des rythmes chronobiologiques, ainsi que des facteurs psychologiques associés au changement de statut, pourraient participer à ce phénomène. Il s’agit d’un axe de recherche important car la dépression chez le père est très mal connue. Le congé paternité permet de limiter le risque de dépression chez l’homme, mais aussi chez la femme, car il facilite le relai à la maison la nuit et favorise une récupération de sommeil. A ce titre, le congé paternité augmenté d’un mois est très bénéfique pour la santé de la famille au sens large : j’invite vivement les pères à le prendre dans son entièreté et à travailler "en équipe" avec la mère pour les soins au nourrisson.

*Le Dr. Hugo Bottemanne est également porte-parole de la Fondation pour la Recherche Médicale et a participé en tant que tel à la semaine en santé mentale de la FRM notamment sur le sujet du post-partum.

**Application SmartPartum disponible en début d’année prochaine, élaborée avec le Dr Lucie Joly, psychiatre, praticien hospitalier et responsable de l'Unité de Psychiatrie Périnatale (UPP) de Sorbonne Université AP-HP regroupant les maternités de l'hôpital Trousseau, Tenon, et de la Pitié Salpêtrière. 

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