Nicolas Fresco a cru bon d'ajouter que les deux jeunes femmes étaient célèbres "pour avoir été recalées dans un resto en raison de leur décolleté plus profond que le trou de la Sécu", avant de s'en prendre à leur apparence lors de la manifestation. Une séquence loin d'être passée inaperçue sur les réseaux. "A 19 et 22 ans, Polska et Tootatis s’engagent publiquement contre la réforme des retraites. Pour en parler, Quotidien choisit le ricanement misogyne et classiste" a quant à elle attaqué Rokhaya Diallo.
Polska a choisi de ne pas laisser passer. Sur les réseaux sociaux la jeune femme a exercé son droit de réponse s'adressant directement à l'animateur star de Quotidien. "Je m’adresse à toi Yann Barthès car je connais pas le nom de ton chroniqueur aux cheveux gras" a-t-elle taclé. "Tu trouves ça normal à ton grand âge qu'en 2023 on puisse encore faire des chroniques devant des centaines de milliers de personnes hyper sexistes et hyper misogynes ? Et c'est pas parce que c'est dit sous couvert d'humour que ça passe mieux hein. (...) Au lieu de parler de l'acte en lui-même (la manifestation, ndlr) vous vous êtes arrêtés à nos faux ongles et nos décolletés."
"Chacun manifeste comme il veut", a-t-elle ensuite déclaré, défendant le choix de son slogan dont elles avaient souhaité qu'il reste un peu dans la tête. Polska s'est dite toutefois heureuse du soutien reçu après la chronique, y compris émanant du monde politique. Polska a par ailleurs annoncé retourner manifester mais désormais "en col roulé" puisqu'" on ne peut pas manifester dans la tenue qu’on veut sans se prendre de remarque misogyne". "J'espère que cette fois-ci la télé Française n'aura plus rien à dire a-t-elle conclu. À bon entendeur, salut...