Jusqu'à début septembre, la ville d'Évry-Courcouronnes opte pour la technique du furetage pour dératiser.
"C'est arrivé qu'ils passent juste en dessous de nos pieds. C'est l'horreur, c'est insupportable". Comme dans beaucoup de communes franciliennes, Évry-Courcouronnes, dans l'Essonne fait face à un problème de nuisibles: les rats se multiplient dans certains quartiers, effrayant les riverains.
"La journée, il n'y en a pas tellement. C'est plus la nuit, quand il n'y a personne dans les rues", confie l'un d'entre eux, au micro de BFM Paris Île-de-France.
"C'est limite des habitants de la ville. Il faut trouver de bons dispositifs. C'est compliqué de vivre avec eux", souligne un autre.Pour tenter de chasser cette importante population, la ville a opté pour la solution du furetage et a pour cela fait appel au dératiseur Sylvestre Riondet, de la société Ratilla. Dans le centre-ville, il installe minutieusement des filets aux entrées et sorties des terriers. Il y lâche ensuite l'un de ses furets, qui va inspecter les galeries à la recherche de rongeurs.
"On va voir si on a des rats dans ces terriers. S'il y en a, elle va les déloger et on va pouvoir les déloger avec le chien", explique-t-il. Après plusieurs tentatives infructueuses, l'animal repère une portée, qu'elle déloge. Le chien se charge ensuite de neutraliser les rats.
Un dispositif qui semble porter ses fruits. "On est à 139 rats prélevés. La population de rats est proportionnelle à la quantité d'alimentation disponible. Il y a un constat simple: il faut une meilleure organisation des déchets", constate Sylvestre Riondet.
La ville, elle, est conquise. "C'est très original. Sur Évry-Courcouronnes, on adore tout ce qui est expérimental. C'est très écologique et ce procédé est très efficace puisque la société capture systématiquement 90% des rats qu'elle chasse", se félicite Cendrine Chaumont, adjointe au maire en charge du logement et de l'habitat.
Le furetage est maintenu jusqu'à début septembre.
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